12 nov. 2025
Après une vie consacrée aux autres, le monde de Judi Martin a basculé en un instant.
Ancienne infirmière passionnée de voyages et de plein air, Judi a dû faire face à une perte inimaginable et à un traumatisme crânien grave qui a bouleversé sa vie, la privant de son autonomie et presque de tout espoir. Mais grâce à sa résilience, son courage et l'aide inattendue d'une canne de marche Trionic, elle a retrouvé le chemin de la liberté, de la confiance et de l'aventure.
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Que pouvez-vous nous dire sur vous ?
Je m’appelle Judi Martin et j’ai 61 ans. J’ai été infirmière diplômée toute ma vie. J’étais passionnée par la vie. Je voyageais, parfois seule. Je suis allée seule en Italie, puis en Égypte et en Jordanie pour visiter Petra. J’adorais marcher. C’était mon passe-temps favori. J’aimais être entourée par la nature. Elle me stimulait et m’apaisait ! En 2010, j’ai perdu mon petit-fils de 2 ans. Un traumatisme que je n’oublierai jamais, car il était dû à la négligence. J’étais loin de me douter que cinq mois plus tard, je perdrais aussi une grande partie de mon autonomie. J'étais en randonnée dans le Yorkshire. Le deuxième jour, j'ai subi un traumatisme crânien grave qui a bouleversé ma vie : une hémorragie sous-arachnoïdienne. J'ai survécu grâce à une opération du cerveau, et pourtant, j'aurais préféré mourir ! J'ai perdu ma capacité de travailler. J'ai perdu toute estime de moi. Je n'étais plus en mesure de contribuer financièrement. Je suis tombée en dépression et j'ai eu des pensées suicidaires. J'ai gardé de graves problèmes d'équilibre, difficiles à décrire. Un peu comme être ivre sans la nausée. Ma vie était un enfer. Je me suis battue de toutes mes forces pour continuer et faire ce que je pouvais. Chaque jour était un calvaire !
Pourquoi avez-vous contacté la société Trionic ?
J'ai contacté les services sociaux pour savoir s'ils pouvaient me fournir une canne, ce qu'ils ont gentiment fait. J'avais besoin de sortir, aussi difficile que ce soit. Je devenais folle. Eh bien, ce déambulateur était horrible ! Même sur du gravier fin, il me faisait souffrir des articulations des bras. Je visitais le musée du National Trust près de chez moi et à chaque fois, je pensais que ce serait la dernière. Il n'arrêtait pas de se casser. Il me faisait trop souffrir et j'ai décidé que ça suffisait. J'allais de nouveau être confinée chez moi. Je me sentais complètement désespérée. Tellement désespérée et déprimée que j'ai tenté de me suicider deux fois !
Certains jours étaient meilleurs que d'autres. Certains jours, je puisais dans mes ressources et je me forçais à atteindre de petits objectifs. J'ai eu une révélation ! J'ai pris ma tablette et j'ai littéralement tapé « aides à la marche robustes ». Trionic est apparu. J'ai passé des heures à lire des articles sur le déambulateur et le rollator les jours suivants. Je me suis dit : « La mobilité n'a pas de prix », alors je me suis lancée et j'ai commandé le Veilloned. Il est arrivé rapidement. Je l'ai adoré. Il m'a permis de remarcher sans la douleur supplémentaire due aux pneus. Je peux aller presque partout ! Certes, je ne peux plus parcourir des kilomètres, mais il m'a redonné une vie que j'avais perdue. J'ai aussi acheté le déambulateur pour les villes. Je ne partais plus en vacances ! À quoi bon ? J'en ai réservé une en Cornouailles et j'ai réussi à aller à la plage avec mon Veilloned. Mon objectif suivant était de rendre visite à mon frère en Irlande en avion. C'était fou, je sais, mais j'avais perdu toute confiance en moi. J'ai acheté un sac de voyage et j'ai pris le déambulateur. J'y suis arrivée ! En avion. Sans Trionic, cela n'aurait jamais été possible !
Qu'avez-vous pu faire avec votre Trionic que vous n'auriez jamais cru possible au départ ?
Après un court voyage en avion jusqu'en Irlande, je me suis dit que je pourrais peut-être me lancer un défi un peu plus ambitieux ! J'avais désormais constaté que je pouvais emporter mes deux déambulateurs partout où je voulais aller, car ils sont tous deux très confortables. J'ai aussi des problèmes articulaires, et les roues sont tellement formidables que je n'ai pratiquement aucune douleur en les utilisant.
Quel est votre prochain objectif et votre prochain voyage avec votre Trionic ?
J’ai franchi le pas et j’ai réservé une croisière d’une semaine dans les fjords norvégiens en juin 2025. Mon seul problème est de choisir l’itinéraire. Je sais que je serai encore frustrée car mes capacités restent limitées. J’étais une super-héroïne. Physiquement, ma lésion cérébrale a considérablement réduit mes capacités. Une chose est sûre : sans mes aides à la marche Trionic, je ne pourrais pas me promener. Je ne ferais pas ce que je fais maintenant. Je serais pratiquement prisonnière chez moi. Il m’arrive encore d’être frustrée. Je me sens encore inutile par moments, mais grâce à Trionic, ma vie est tellement plus belle. Partout où je vais, les gens remarquent mon appareil ! Certains prennent même des photos. Je suis heureuse que d’autres puissent en bénéficier comme moi, mais je dois surmonter la stigmatisation liée à l’utilisation d’une aide à la marche pour un handicap invisible ! C'est grâce à mon caractère farouche et indépendant ! »
